Isabelle se souvient…

Isabelle Champion : Rencontres avec quelques grandes figures du spectacle

Je me souviens de la longue robe de soie en fleurs couleur émeraude et outremer de Bette Davis lors de ma toute première interview ; de son extrême courtoisie, de sa voix rauque de fumeuse invétérée. Je devais rester un court moment. Je suis restée deux heures. J’avais dix-huit ans, elle en avait soixante-treize.

Je me souviens du paravent de Beaurepaire – les rochers de Belle-Ile – que je voyais tout en interviewant Arletty, chez elle, alors qu’aveugle, elle ne pouvait plus le voir. « On s’est bien marré !!! »,m’avait-elle écrit sur une photo d’elle dans Désiré au moment de partir.

Je me souviens des grands yeux gourmands et du charme de Madeleine Robinson, « grande fille toute simple » qui m’avait invitée à déjeuner chez Laurent, avenue Gabriel, au cours d’une journée mémorable où elle m’avait racontée ses vies de théâtre et de cinéma.

Je me souviens du visage au teint blond et laiteux de jeune fille de Lillian Gish, venue présenter La Bohême à la Cinémathèque qui lui rendait hommage. C’était en 1983, elle avait quatre-vingt-dix ans.

Je me souviens de la voix d’Audrey Hepburn au téléphone, s’excusant, dans un français impeccable, de ne pas être disponible pour une interview, car déjà prête à quitter Paris le soir même.

Je me souviens du contraste entre ce que me racontait, encore bouleversé, Budd Schulberg – sa découverte des camps de la mort et le procès de Nuremberg auquel il assista – et le lieu magique où nous nous trouvions, au bord d’une piscine inondée de soleil sur les hauteurs de Villeneuve-les-Avignon.

Je me souviens d’avoir été impressionnée par le physique à la Von Stroheim de Pierre Chenal – qui avait, lui aussi, une gourmette au poignet –  par son professionnalisme, sa droiture, son talent de conteur et de dessinateur.

Je me souviens de la disponibilité, de l’humour et de l’accent de Jean Negulesco dans les salons de l’hôtel du Quai Voltaire, à côté duquel, bien des années auparavant, il battait le pavé avec ses compatriotes d’infortune Brancusi, Modigliani et Pascin.

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Gilbert Salachas se souvient (3ème partie)

Je me souviens de l’Hôtel des trois canards, de la Chapelle au clair de lune, du Clocher de mon cœur, de la Petite église.

Je me souviens de la mercière rouge, boutique où l’on vendait des bonbons de toutes sortes, rouleaux de réglisse, boites de coco, roudoudous, miettes de biscuits conditionnées dans des emballages de paquets de gris, boules changeantes, semsem gomme (le chewing gum de l’époque).

Je me souviens du temps du scoutisme, uniforme bleu marine, foulard bagué, chapeau à quatre bosses, genre police montée, bâton ferré.

Je me souviens des feux de camps et des chansons : “Le ranz des vaches”, “Une fleur au chapeau”, “Chante et danse la bohème”, “Les deux compagnons”.

Je me souviens des marches forcées, des jeux de nuit, du salut au drapeau, des corvées, du froissartage, des poignées de main gauche, des saluts à trois doigts, de la mélodie sifflée à l’imitation du chant du loriot.

Je me souviens de la mélodie pseudo grégorienne “Ego sum pauper”, on disait : “Ego sum Popeye”.

Je me souviens de Marie Rose : la mort parfumée des poux. Je me souviens de la question : “êtes-vous sûr de bien voir ?” et de l’affirmation : “Votre argent m’intéresse”.

Je me souviens de “Chattanooga Tchou tchou”, de “Atcheson, Topeka and the Santa Fe”, de “In the mood” (en français “Dans l’ambiance”)

Je me souviens d’”Une fleur de Paris”, de “Ça sent si bon la France”,  d’’Étoile des neiges ».

Je me souviens de Bach et Laverne, de Charpini et Brancato, de Patrice et Mario.

Je me souviens de cavalcades dans le métro à la correspondance de la station Jaurès pour attraper le premier ascenseur en partance pour le métro aérien.

Je me souviens de “Botzaris, tout le monde descend !”

Je mes souviens de la flopée de cinémas sur les rives de l’avenue Jean Jaurès et de la non moindre abondance de salles rue de Belleville  et au-delà.

Je me souviens avoir vu en attraction entre deux films, au Théâtre de Belleville, le tour de chant de Fréhel, grande vedette sur le déclin, épaisse, volontiers vulgaire.

Je me souviens des tubes de la TSF “Le beau Danube bleu”, “Le Boléro de Ravel”.

Je me souviens de Tito Schipa, de Benjamino Gigli, d’André Baujé.

Je me souviens d’une série de dialogues quotidiens, diffusés sur les ondes, écrits et interprétés par deux humoristes placides et farfelus : Grégoire (alias Roland Dubillard écrivain apprécié des connaisseurs) et Amédée qui a joué dans le film “Jeux interdits”.

(à suivre)

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Alfred Eibel : Souvenirs des quatre coins du monde (1ère partie)

Je me souviens d’une femme tondue à la Libération tenant une boutique à journaux à Divonne-les-Bains recommandant aux garçons de passage de lire sans tarder « J’irai cracher sur vos tombes », ce qui ne l’empêchait pas d’attirer les garçons dans son arrière boutique.

Je me souviens avoir mangé du poulpe à Spetsai en août 7O à la terrasse d’une trattoria en compagnie de Michel Déon et des invités ; l’un d’eux se plaignant que le poulpe avait un goût de caoutchouc, Déon répondant : « Moi j’aime le caoutchouc ».

Je me souviens dans les années 60 avoir accompagné un ami en voiture pour Bar-le-Duc sur une route verglacée et, à la suite de plusieurs tonneaux, m’être retrouvé dans la nature avec cet ami en pleine nuit, constatant qu’une vague lueur brillait sur la voiture renversée, constatant à notre grande surprise qu’il s’agissait de notre provision d’oranges.

Je me souviens avoir ressenti de l’effroi, impression qui m’a longtemps poursuivi –  j’avais alors douze ans -, après avoir vu dans un cinéma de Bruxelles « Uncle Silas », avec Jean Simmons, Derick de Marney et Katina Paxinou.

Je me souviens d’un livre à succès portant le titre « Madame Solario », signé Madame Solario,  au grand désespoir d’un client exaspéré qui s’en prit au vendeur, exigeant de lui qu’il lui révèle le véritable nom de l’auteur.

Je me souviens de Fritz Lang en séjour à Paris au Plaza-Athénée en compagnie de Howard Vernon subissant plusieurs d’affilée les interrogations répétées, obsessionnelles de Lang, nous sommant de lui en dire toujours plus sur la vie privée d’Elsa Martinelli, dont nous étions ignorants.

Je me souviens d’un vieux monsieur propriétaire de plusieurs appartements à Paris, de son désespoir, quand son fils déclarait alors qu’il venait d’obtenir un diplôme prestigieux d’une université, qu’il refusait de travailler, ayant décidé de vivre de ses rentes avec la ferme intention d’aller au moins trois fois par jour au cinéma, avec l’éventualité au bout de dix ou quinze ans, de publier un dictionnaires sur les films vus.

Je me souviens d’un ami qui venait de prêter une somme rondelette à une jeune et charmante camerounaise avec qui il comptait se marier ; elle, rentrant au pays sans plus donner de ses nouvelles, lui, égaré, lui adressant chaque semaine un télégramme ainsi libellé : ton Marc t’attend.

Je me souviens être entre à Londres en 1957 dans un grand magasin de vêtements pour acheter une veste en Harry’s tweed, être tombé sur un vendeur obstiné qui me faisait systématiquement essayer des vestes aux manches trop courtes, m’affirmant qu’ainsi on verrait mes boutons de manchettes.

Je me souviens d’un dîner en compagnie de Fritz Lang à l’Atelier de Maître Albert, observant un jeune couple, lui bavard et démonstratif, elle paraissant subjuguée, ce qui fit dire à Lang que l’homme proférait mensonge après mensonge.

Je me souviens dans un patelin de Suisse romande avoir entendu de la bouche d’une dame âgée assez prude déclarer à propos de celle qu’on avait surnommé La Belle Otero, clouée au lit à la suite d’une mystérieuse maladie, que « Tous les hommes du village lui sont passés sur le corps sauf le tram de Neuchâtel ».

Je me souviens avoir reçu à mon domicile Jacques de Bourbon-Busset avec lequel je devais déjeuner au Bistrot 121, me donner le signal du départ en lançant : « Je vais rejoindre la lionne », qui n’était autre que sa femme.

Je me souviens de Maître René Floriot à Genève lors du procès Jaccoud descendant majestueusement les escaliers du palais de justice flanqué de deux superbes créatures, l’une à sa gauche, l’autre à sa droite.

Je me souviens d’un passage du Journal de Valery Larbaud relatant son séjour à Genève dans les années 20, sa découverte de la Corraterie, une merveilleuse papeterie que trente ans après je retrouve toujours aussi merveilleuse présentant des papiers à lettres d’une très grande qualité.

(à suivre)

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Lire, écrire…

Ci-dessous les dernières lignes d’UNE HISTOIRE DE LA LIBRAIRIE de François Bon, qui iront droit au cœur de tous ceux qui aiment le livre et l’écriture. Le lien avec le texte complet, téléchargeable en PDF  est donné en bas de page. Merci à François Bon pour son formidable travail.)

« On n’écrit pas pour ajouter au livre. On écrit

pour mieux approcher les livres qu’on a déjà lus.

Peut-être pour les voir de plus loin dans l’intérieur, en

tout cas parfois on l’imagine (ne plus lire des quantités

de page : se surprendre à rester deux heures sur

trois lignes, s’en vouloir de ça – ceux qui se moquent

de ma capacité volontaire à m’endormir sur une page,

construire de rêver dedans : oui, en vingt ans, j’ai

progressé dans l’art du rêve page). L’intuition qu’on a

d’un texte, au point parfois que l’écrire n’a plus

d’importance, on se met à la machine et voilà, et on

inscrit ce qu’on a dans la tête, c’est là-dessus que des

heures ou des mois on a travaillé. Mais peut-être

encore plus par défense : je veux protéger l’endroit nu

et fragile où Kafka m’est ouvert, ou bien où je sauve

quelque chose du Scarabée d’or, de Jules Verne, de

Crabet et du Meaulnes. Et que protéger cet endroit, oui,

suppose de convoquer le monde et l’assigner à la

page. Qu’on lui tend comme sa carte d’identité, pile à

hauteur du nez et laissez passer. On écrit des livres

pour que ça cogne, parce que nous, là, derrière, on a

peur et qu’on est nu. Finalement, ce qui nous met au

même endroit que les libraires, c’est rien d’autre que

l’anxiété professionnelle. Ça n’a rien à voir avec le livre,

rien du tout. »

http://www.tierslivre.net/spip/IMG/pdf/FBon_HistoireLibrairie.pdf

 

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Gilbert Salachas se souvient (suite)

Je me souviens de l’église Saint-François d’Assise avec son campanile italien, de la cour de la paroisse, d’une escouade de prêtres tonsurés et en soutane, des fêtes de groupe (scout), d’une représentation mémorable de “L’anglais tel qu’on le parle”.

Je me souviens de longues parties de bridge et surtout de poker.

Je me souviens d’excitantes surboums où l’on pensait moins à flirter qu’à faire les pitres et à boire de quoi se trouver assez éméché pour continuer à faire les pitres.

Je me souviens des copines et des copains jeunes et insouciants, de sorties collectives vitelloniennes, d’improvisations burlesques dans les rues de Paris.

Je me souviens d’un programme cinématographique jumelé comme la carpe et le lapin : “Farrebique”, un documentaire rural et “Saludos amigos”, un dessin animé de Walt Disney.

Je me souviens d’envies brusques de sécher les cours du lycée pour aller au cinéma.

Je me souviens de l’artère royale qui allait de Barbès Rochechouart à la Place Clichy, jalonnée d’une douzaine de cinémas et bornée en ses extrémités par deux salles monumentales et mythiques : le Louxor et le Gaumont Palace.

Je me souviens de Jean Robic, de René Vietto, des frères Maës, de Fausto Coppi et de Gino Bartali qui grimpait les cols sans avoir recours à la position dite “en danseuse”, ce qui écœurait les autres cyclistes.

Je me souviens des années de guerre, de la pénurie, des restrictions, des engelures.

Je me souviens des soldats allemands de l’armée d’occupation à qui on n’adressait jamais la parole et vice versa.

Je me souviens de la radio anglaise, interdite d’écoute, et que les Allemands brouillaient en superposant aux émissions une musique irritante.

Je me souviens des messages personnels énigmatiques et poétiques “La forêt vierge  marche à reculons”, “Madame la marquise est servie, deux fois”, “Les sanglots longs des violons”…

à suivre…

 

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Souvenir d’une écolière

Claire Garsault : Le premier travail du lundi

 

 

 

 

 

 

 

C’est, d’abord, l’ancienne plume parfois cassée, parfois trop écartée,  que l’on retire dans un effort délicat, armé d’un coin de buvard, du porte-plume en bois rouge écaillé par les heures passées dans la trousse et par celles où l’on a mâchouillé le bout en attendant l’inspiration.

Puis vient le moment de l’ouverture de la boite rouge, verte et dorée où s’étale glorieusement en caractères manuscrits la marque Sergent major. Chacun avait sa préférence, l’étroite ou la large.

Le doigt se promène entre les plumes argentées pour ressentir leur douce fraîcheur ; il est celui qui désignera le futur compagnon scripteur.

Cette nouvelle plume porte l’espoir d’une nouvelle vie d’écriture, plus facile.

La plume est enfin choisie. C’est, avec l’appréhension des premières fois que le pouce, l’index et le majeur l’insèrent dans l’embout métallique en forme d’arc de cercle.

La manœuvre n’est pas toujours aisée, et il faut parfois, s’y reprendre à plusieurs fois. Il est important que l’équilibre entre le porte-plume et la plume soit parfait afin qu’elle puisse glisser aisément sur la feuille de papier glacé.

Pendant qu’un autre élève parcourt chaque rangée armé de la bouteille violette au bec verseur chargé de remplir chaque encrier, on teste la souplesse de la nouvelle plume. Elle doit être d’une résistance souple : trop souple elle risquerait de provoquer les pâtés traqués rageusement par l’enseignante pour lui permettre d’écrire dans la marge son « travail de cochon » tant redouté ; trop rigide, elle s’accrochera au papier et fera cette échancrure infâme buvant l’encre avec délectation qui justifiera la même remarque désobligeante.

Le moment le plus attendu de tous ces préparatifs ritualisés arrive enfin : Après avoir inspecté d’un œil d’expert la nouvelle plume, elle est portée avec une délectation anticipée à la bouche. La langue ose s’avancer, la plume est posée dessus, les yeux se ferment pendant que la bouche, elle, se referme sur l’objet. Un court moment est ressenti un plaisir indicible provenant du mélange du froid et du goût du métal. La langue passe et repasse sous la plume. Juste le temps qu’il faut pour ne pas s’attirer le regard moqueur de ses camarades ou celui, réprobateur, de l’enseignante.

La plume est prête. Elle se dirige vers l’encrier de porcelaine blanche rempli à ras bord de l’encre nouvelle. Elle se trempe avec précaution dans le bain violet et s’essuie délicatement sur le bord large de l’encrier.

Armé de cette nouvelle arme anti-faute, vous écrivez à trois carreaux de la marge :

Dictée.

 

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Jean-Claude Missiaen : Une poignée de « Je me souviens »

Je me souviens d’un été à Beverly Hills : Cyd Charisse me rejoignant dans l’eau bleutée de sa piscine de Callevista Drive. (Le maillot qui la moule a été dessiné par Helen Rose.)

Je me souviens de Sophia Loren – sublime – chamboulant la vie bien rangée de Marcello Mastroianni dans DOMMAGE QU’ELLE SOIT UNE CANAILLE.

Je me souviens du regard plongeant de Jimmy Stewart dans le décolleté prometteur de Ruth Roman. À la hâte, elle vient de le cacher dans son lit. C’est le début de THE FAR COUNTRY (Je suis un aventurier) d’Anthony Mann.

Je me souviens du slogan du film : LUI seul pouvait être DON JUAN, et de la gigantesque effigie du bel Errol sur la façade du Grand Rex.

 


 

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Inventaire d’une « Bibliothèque intelligente »

En annexe au précédent billet, je reproduis sans plus de commentaire l’inventaire des 32 cartons d’ouvrages et revues de BD de la bibliothèque de Jean-Claude Glasser déposés en 2005 au Centre de la BD d’Angoulême.

INVENTAIRE FONDS J. C. GLASSER DESTINÉ À

CNBDI (Centre National de la Bande Dessinée) d’Angoulême

121, rue de Bordeaux

16000 ANGOULEME

Contact : Jean-Pierre MERCIER

 

LE FONDS EST RÉPARTI EN 32 CARTONS numérotés « ANG 1 » à « ANG 31 »

(soit 29 cartons de déménagement, de 28 X 55 X 35 cm, et 3 cartons ordinaires, de 40 x 50 x 35)

 

Composition : études générales;  monographies ; albums ; magazines ; coupures

 

La majeure partie du fonds se rapporte à la BD et aux COMICS ; une fraction à certains illustrateurs ; figurent aussi un certain nombre d’essais ; des revues satiriques faisant une place à la BD ; un certain nombre d’études académiques ; très occasionnellement, des livres traitant des activités secondaires de tel ou tel créateur (par exemple la photo).

L’ordre des quinze premiers cartons  suit, pour l’essentiel, le classement de la bibliothèque de J. C. Glasser.

Les cartons ultérieurs renferment généralement un matériau en vrac, retrouvé dans la cave de J. C. Glasser, et dans un état de conservation variable. (Les plus détériorés ont été écartés.)

 

N° 1

LESSER : PULP ART

HAINING : CLASSIC ERA OF AMERICAN PULP MAGAZINES

MARTIGNETTE & MEISEL : AGE D’OR DE LA PINUP AMÉRICAINE

R. S. AUSTIN : PETTY, THE CLASSIC PIN-UP ART OF GEORGE PETTY

HANSON : HISTORY OF MEN’S MAGAZINES, VOL. 1 & 2

ICON PIN-UPS (THE BEST OF AMERICAN GIRLIE MAGAZINES)

ELLIS : UNCOVERED – THE HIDDEN ART OF THE GIRLIE PULPS

ADELMAN : TIJUANA BIBLES (BD clandestines des années 1930-1950)

ROMANCE WITHOUT TEARS (50’S LOVE COMICS – WITH A TWIST)

REIDELBACH : COMPLETELY MAD – A HISTORY OF THE COMIC BOOK AND MAGAZINE

DANIELS : COMIX – A HISTORY OF COMIC BOOKS IN AMERICA

HORN : COMICS OF THE AMERICAN WEST

 

N° 2

SASSIENIE : THE COMIC BOOK

PHAIDON (EDIT.) : COMICS, COMIX & GRAPHIC NOVELS – A HISTORY OF COMIC ART

DANIELS : MARVEL – FIVE FABULOUS DECADES OF THE WORLD’S GREATEST COMICS (Intro de Stan Lee)

CLARKE & HIGGS : NOSTALGIA ABOUT COMICS (Fascicule)

HELLER & FILI : COVER STORY (THE ART OF AMERICAN MAGAZINE COVERS, 1900-1950)

ERMOYAN : FAMOUS AMERICAN ILLUSTRATORS

THE COMICS JOURNAL – SUMMER 2002, VOL 2 : CARTOONISTS ON MUSIC

THE COMICS JOURNAL N° SPÉCIAL, VOL. 4, WINTER 2004 (CONVERSATIONS ENTRE 4 GÉNÉRATIONS DE DESSINATEURS)

PILLING : CARTOONS & THE MOVIES (Bilingue)

MCSWEENEY’S QUARTERLY CONCERN, N° 13

CNBDI : LITTLE NEMO AU PAYS DE WINSOR MCCAY

CANEMAKER : WINSOR MCCAY – HIS LIFE AND ART

ROBINSON : THE COMICS

 

N° 3

MARSCHALL : AMERICA’S GREAT COMIC-STRIP ARTISTS

BLACKBEARD & WILLIAMS : THE SMITHSONIAN COLLECTION OF NEWSPAPER COMICS

WILLETTE (compilateur) : THESE TOP CARTOONISTS TELL HOW THEY CREATE AMERICA’S FAVORITE COMICS

WALKER : THE COMICS BEFORE 1945

WALKER : COMICS SINCE 1945

GOULART : ENCYCLOPEDIA OF AMERICAN COMICS FROM 1897 TO THE PRESENT

GALEWITZ (Edit.) : GREAT COMICS SYNDICATED BY THE DAILY NEWS & CHICAGO TRIBUNE

WALKER : BACKSTAGE AT THE STRIPS

HORN : 100 YEARS OF AMERICAN NEWSPAPER COMICS

 

N° 4

BLACKBEARD & CRANE : THE COMIC STRIP CENTURY (COFFRET DE 2 VOLUMES)

O’SULLIVAN : THE GREAT AMERICAN COMIC STRIP – 100 YEARS OF CARTOON ART

HORN : THE WORLD ENCYCLOPEDIA OF COMICS

WOOD : GREAT CARTOONISTS AND THEIR ART

WRIGHT : THE CLASSIC ERA OF AMERICAN COMICS

BENTON : ILLUSTRATED HISTORY OF CRIME COMICS

WHYTE : GREAT COMIC CATS

ROBBINS & YRONWODE : WOMEN AND THE COMICS

ROBBINS : FROM GIRLS TO GRRRLZ

ROBBINS : A CENTURY OF WOMEN CARTOONISTS

ROBBINS : THE GREAT WOMEN SUPERHEROES

WARREN (Edit.) : : DYKE STRIPPERS (LESBIAN CARTOONISTS A TO Z)

ANYTHING CAN HAPPEN IN A COMIC STRIP : CENTENNIAL REFLECTIONS ON AN AMERICAN ART FORM

ZIEHM : GOLF IN THE COMIC STRIPS (Préface de Bob Hope)

SALINA : WHAT’S SO FUNNY? (THE HUMOR COMIC STRIP IN AMÉRICA)

WALKER : NATIONAL CARTOONISTS SOCIETY ALBUM, 1972

 

N° 5

MCDONNELL & Al. : KRAZY KAT – THE COMIC ART OF GEORGE HERRIMAN

Plaquette KRAZY KAT/HERRIMAN Musée de la BD, 1997

3 fascicules KRAZY KAT

Intégrale KRAZY KAT, Futuropolis, vol. 1

HERRIMAN : KRAZY KAT

CANEMAKER : FELIX

MESSMER : NINE LIVES TO LIVE (FELIX LE CHAT)

SULLIVAN : FELIX LE CHAT, 1925-26-28, Edit. P. Horay

FLEISCHER : BETTY BOOP Sunday BEST (THE COMPLETE COLOR COMICS, 1934-1936)

HIGGS (Edit.) : POPEYE, THE 60TH ANNIVERSARY COLLECTOR

Plaquette Musée de la BD

GRANDINETTI : POPEYE, AN ILLUSTRATED HISTORY

WALKER (Edit.) : THE BEST OF ERNIE BUSHMILLER’S NANCY

YOUNG & MARSCHALL : THE BEST OF BLONDIE & DAGWOOD’S AMERICA (Préface de Bob Hope)

ARMITAGE : JOHN HELD, JR. – ILLUSTRATOR OF THE JAZZ AGE

HARVEY & ARRIOLA : ACCIDENTAL AMBASSADOR GORDO – THE COMIC STRIP OF GUS ARRIOLA

CROUCH JR. (Edit.) : DICK TRACY

BARRIER : CARL BARKS AND THE ART OF THE COMIC BOOK

HELWEIN : WER IST CARL BARKS

UNEXPURGATED CARL BARKS

BOSCHI & Al. : I DISNEY ITALIANI

WALT DISNEY’S DONALD DUCK – 50 YEARS OF HAPPY FRUSTRATION

 

N° 6

BOB KANE : BATMAN & ME

BATMAN : THE Sunday CLASSICS, 1943-1946

SPIEGELMAN & KIDD : JACK COLE AND PLASTIC MAN

MISS FURY (Fascicule)

YRONWODE : LA BD SELON WILL EISNER

MARSCHALL & ADAMS : LA BD SELON MILTON CANIFF

JANE AT WAR (Anthologie)

KURTZMAN & ELDE : PLAYBOY’S LITTLE ANNIE FANNY, VOL 1, 1962-1970

DANIELS : WONDER WOMAN

GOTTO : COTTON WOODS

FOX : TOONERVILLE TROLLEY (Anthologie)

MCMANUS : BRINGING UP FATHER (Anthologie)

JOHNSTON : FOR BETTER OR WORSE (Anthologie)

JOHNSTON : IT’ THE THOUGHT THAT COUNTS (Anthologie)

GUISEWITE : CATHY (Anthologie)

GRIFFITH : ZIPPY (Anthologie)

SOGLOW : IL PICCOLO RE

SOGLOW : LE PETIT ROI (NRF)

PLAUEN : PÈRE ET FILS, VOL. 1

HAMILTON : WILLIAM HEATH ROBINSON

ROBINSON : INVENTIONS

HEATH ROBINSON ABSURDITIES

BATEMAN : THE MAN WHO… AND OTHER DRAWINGS (Anthologie)

SOGLOW : LA CONTESTAZIONE DI SUA MAESTA

SIMMONDS : GEMMA BOVERY

SIMMONDS : LITERARY LIFE

SIMMONDS : MUSTN’T GRUMBLE

 

N° 7

 

3 DOSSIERS DE COUPURES ET DOCUMENTS DIVERS

Également :

GOTLIB : GAI-LURON

WATERSON : CALVIN ET HOBBS

PRADO : CHIENNE DE VIE

MANGERIN PRÉSENTE « LES FEMMES »

SAINT-OGAN : AVENTURES DE TRAC ET BOUM

SAINT-OGAN : ZIG ET PUCE

ALTUNA : CHANCES

MANDRYKA : ENTRE CHIEN ET CHAT

TORRES : L’HOMME QUI MURMURAIT

TORRES : TRITON

VUILLEMIN : TRAGIQUES DESTINS

CABANES : LA CROGNOTE RIEUSE

GUIBERT et AL. : LES OLIVES NOIRES ( 2 VOL)

SFAR : PROFESSEUR  BELL

MOLITERNI, BROCAL-REMOHI : LES PATRIARCHES

RACINE : ENTRE HOMMES – REGARDS SUR LES FEMMES, 1880-1930

 

N° 8

 

3 CHEMISES DE COUPURES SUR KING FEATURES SYNDICATE

Également :

TARDI : MINES DE PLOMB

TARDI : CHIURES DE GOMME

BALARESQUE : YVES CHALAND, L’ENFANCE DE L’ŒIL

MAX : CHASSEUR DE RÊVES

SWARTE HORS-SÉRIE

RICHE, EIZYMAN : LA BD DE SF AMÉRICAINE

VIDAL : MONSIEUR SCHULZ ET SES PEANUTS

ALESSANDRINI : CRUMB

SADOUL : GOTLIB

ASTÉRIX, UN MYTHE ET SES FIGURES, Ethnologie Française 1988/3

M LE MAGICIEN

HORREUR, UNE ANTHOLOGIE EN BD

CAMBIER, VERHOEST : BLAKE ET MORTIMER, HISTOIRE D’UN RETOUR (Entretiens)

ARCHIVES GOSCINNY : TINTIN, 1956-1961

TOUT JIJE

VAN HOOYDONCK : WILLY VANDERSTEEN, BRUEGEL DE LA BD

 

 

N° 9

FEININGER, ED. HORAY

MCCAY : LITTLE NEMO, 1907-1908, Vol. II, Milan

STERRETT : COMPLETE COLOR POLLY AND HER PALS

ENCYCLO.  DEI FUMETTI : LE DOLCEZZE DELLA FAMIGILIA

GOLO-FRANK : NOUVELLES DU FRONT

JOOS : SAXO COOL

JOOS : LE MAL DE L’ESPACE

GÖTTING : DÉTOURS

BAUDOIN-FRANK : LA DANSE DEVANT LE BUFFET

BAUDOIN : UN FLIP COCA

BAUDOIN : UN RUBIS SUR LES LIVRES

BAUDOIN : LE PREMIER VOYAGE

ALTAN : LE PETIT MERDIER ITALIEN

CALVO : LES AVENTURES DE ROSALIE

BERTRAND : SCÈNES D’INTÉRIEUR

FOREST : LOUISE ROSE

FRED : MANÈGE

NICOLLET : HANTISE

RAYMOND : FLASH GORDON

DARMON : LE GRAND SIÈCLE DE BIBENDUM

SPIEGELMAN : À L’OMBRE DES TOURS MORTES

 

N° 10

9 CAHIERS DE LA BD (2 à 11)

2 BEAUX-ARTS MAGAZINE HORS-SÉRIE

CATALOGUES 16ÈME et 17ÈME SALON INTERNATIONAL BD ANGOULÈME

CATALOGUE FESTIVAL AMADORA 2002

MOORE : ARGUMENTOS

TALES OF THE DARK KNIGHT (BATMAN) (PHOTOCOPIE)

LEGUÈBE : VOYAGE EN CARTOONLAND

CESTAC : LES PIEDS DE NEZ DE FLORENCE CESTAC

ROBIALOPOLIS

GIRAUD : TRAIT DE GÉNIE

BRIGGS : FUNGUS LE BOGEY

MCCLOUD : L’ART INVISIBLE

JACK COLE PLASTIC MAN : LE LONG BRAS DE LA JUSTICE

LES BANDES DÉCIMÉES (sic) DE MAD

BRANNER : BICOT, PRÉSIDENT DE CLUB

DILBERT : COMMENT DEVENIR CHEF À LA PLACE DU CHEF

MCDONNELL : EARL & MOOCH

WATERSON : CALVIN ET HOBBS – ON N’ARRÊTE PAS LE PROGRÈS

HOLDAWAY, O’DONNELL : MODESTY BLAISE – TRAHISON AU SOMMET

HEWLETT, MARTIN : TANK GIRL

 

N° 11

WILLIE : GWENDOLINE

WILLIE : PHOTOS

CHARAS et AL. : LA TOILETTE

MACNELLEY : LE CORBEAU TAILLE SA PLUME

BASSET, ADAM : PROFESSION : PÈRE AU FOYER

EISNER : SPIRIT JAM

EISNER : L’APPEL DE L’ESPACE

EISNER : LE SPIRIT

PRENTICE, DICKENSON : RIP KIRBY – UN CAS D’HOMICIDE (TOME 12)

ROBBINS : JOHNNY HAZARD

RUGGLES, TUFTS : L’ENFER DE SIDNEY-TOWN, TOM 6

O’MALLEY, LANE : VIC FLINT

BOB POWELL : MOI, UN FLIC

HOGARTH : DRAGO

HOGARTH : TARZAN

CANIFF : TERRY AND THE PIRATES EN COULEURS VOL. 1, 2

MCMANUS : LA FAMILLE ILLICO (EN 2 ÉDITIONS)

MCDONNELL : EARL & MOOCH – LA NUIT DES CHASSEURS

SPIEGELMAN (Edit.) : LITTLE LIT – STRANGE STORIES FOR STRANGE KIDS (2 VOL)

VAN DEN BOOGARD : 3 ALBUMS

CEPPI CHRISTIN : LA NUIT DES CLANDESTINS

BRANNER : BICOT ET SUZY

GLAMOUR INTERNATIONAL (4 NUMÉROS)

 

N° 12

 

ALBUMS (un de chaque auteur, sauf indication contraire) :

LOUSTAL (3)

FLOC’H-FROMENTAL

TRONDHEIM (4)

TARDI (3)

CHAUZY

DUMONTHEIL

YANN & CONRAD

CESTAC (11)

PICHARD

PUCHOL (5)

MONTELLIER (3)

BARU

CRUMB

MUNOZ, SAMPAYO

SLOCOMBE (3)

TULASSI

BOUDHELLAL

WARNAUTS

JAN

 

N° 13

MOLITERNI : DICTIONNAIRE MONDIAL DE LA BD

Maîtres DE LA BD EUROPÉENNE

GROENSTEEN : ANIMAUX EN CASE

GROENSTEEN : ASTÉRIX, BARBARELLA & CIE

GROENSTEEN : L’UNIVERS DES MANGAS

MOLITERNI : 1ER COLLOQUE SUR LA BD, 1977

PEETERS : CASE, PLANCHE, RÉCIT

BALADI et Al. : COMIX (la jeune BD suisse)

FILIPPINI et Al. : Histoire DE LA BD EN France ET EN Belgique

FILIPPINI : HISTOIRE DU JOURNAL PILOTE ET DES PUBLICATIONS DARGAUD

FILIPPINI : HISTOIRE DU JOURNAL ET DES ÉDITIONS VAILLANT

BRUN : HISTOIRE DE SPIROU

ANNUAIRE 78 DE LA BD FRANCE ET Belgique

BD FLASH – MAISON DE LA CULTURE DE ST. ÉTIENNE

BANDE DESSINÉE INTERNATIONALE, Numéros 1 à 4 (dont doubles)

PRIMÉ À ANGOULEME

COUPERIE et Al. : ENCYCLOPÉDIE DE LA BD

ANNÉE DE LA BD (1984-85 et 86-87)

IO TOPOLINO, Mondadori Éditions

 

N° 14

ALBUMS (1 de chaque auteur, sauf indication contraire):

HERGÉ : L’ILE NOIRE (2 éditions)

BENOIT (4)

FLOC’H : UN HOMME DANS LA FOULE

VANDERSTEEN

SWARTE (4)

LOUSTAL

ANDREAS

BAUDOIN, FRANK (2)

ARCHIVES FLEURUS (5)

TRONDHEIM

FIGUERAS

AVENTURES DU LATEX (COLLECTIF)

CABANES, BRASQUET

BERTHET, YANN : PIN-UP (VOL 1-3)

CANIFF

MCCAY

HOGARTH

RITT

GOULD

 

N° 15

albums (1 de chaque auteur, sauf indication contraire):

 

4 Titres Disney :

TOPOLINO, SKETCHES, 1932-42

PAPERNO, SKETCHES 1936-45

PAPERNO : LE MIE ALLEGRE DOMENICHE

PAPERNO : UN TRIENNIO DI STRIPS

TERRY AND THE PIRATES (GOLDEN AGE OF COMICS)

POPEYE (GOLDEN AGE OF COMICS)

CRANE : WSH TUBBS, VOL. 3

DOONESBURY : FLASHBACKS

KEATON : THE AVIATION ART OF RUSSELL KEATON

WATERSON : CALVIN & HOBBS TENTH ANNIVERSARY BOOK

EISNER : THE DAILY SPIRIT (4 Fascicules)

IL TOPOLINO D’ORO (18 Fascicules)

 

N° 16

LOT DE REVUES

CARTOONIST PROFILE (37 Numéros)

NEMO (14)

COMICS JOURNAL (13)

CARTOONEWS (5)

FUNNYWORLD (6)

Contient également :

DEITCH : UNE TRAGÉDIE AMÉRICAINE

GROSS : HEARTS OF GOLD

 

Pour les cartons suivants, un inventaire exhaustif n’a pas été tenté, du fait qu’ils contiennent principalement des revues dépareillées, déclassées  et en quantité très variable.

Concernant les albums de ces mêmes cartons, on s’est limité à en citer  les auteurs.

 

N° 17

REVUES

CAHIERS DE LA BD (13)

COLLECTIONNEUR DE BD (92)

LOT PRESSIBUS

BANANAS (4)

+ diverses revues (dépareillées)

 

N° 18

REVUES EN VRAC:   PHENIX, LINUS, ÉCHO DES SAVANES, etc.

 

 

N° 19

ALBUMS DE :

 

RUBE GOLDBERG

HERRIMAN

STERRETT

DICK MOORES

BILLY DE BECK

WILLARD

CLARE BRIGGS

FLEISCHER

CHIC YOUNG

SETH

HUNDIUS

TRONDHEIM

TANIGUCHI

etc

+ 16 ÉCHO DES SAVANES

 

N° 20

ALBUMS DE :

 

FRANQUIN (4)

MARÉCHAL

GIARDINO (5)

BESS

BARA (2)

BASSCHAERT

CHARLIER

BALTUS

EMERSON-MANLEY

F’MURR (3)

BERTHET

FRANK

GOOSSENS

LELONG

 

TRÉSORS DE LA BD (COTES 1983-84)

Essais :

WAUGH : THE COMICS

SHERIDAN : THE COMICS AND THEIR CREATORS

PHELPS : READING THE FUNNIES

GOULART : THE ADVENTUROUS DECADE

GOULART : THE FUNNIES

 

N° 21

GRAPHIC GALLERY N° 3

CARRIZEY

LA FABULEUSE Histoire DE PIF

PIEDS NICKELÉS MAGAZINE (3)

 

ALBUMS

MICKEY

THEUREAU, GALLIANO

PETIT-ROBERT, MARTIGNY

SEYER

LE GALL

FRANQUIN

GIGER

MAX

OUIN

TEDDY ET BILLY

PRADO

RAYMOND, HAMMETT

 

LOT DICK TRACY

LOT COMIX

 

N° 22

MAGAZINES :

ACTUEL

LINUS

PHENIX

 

ALBUMS PETIT FORMAT :

MAD

FAMILLE ILLICO

ALLEY OOP

BLANCHE,

etc.

 

COLLECTION X FUTUROPOLIS (11 titres)

 

N° 23

lot d’albums FUTUROPOLIS PETIT FORMAT

CANIFF : MALE CALL, L’INÉGRALE

MICKEY ET LA BANDE DES PLOMBIERS

ÉTUDES SUR LE COMIC-BOOK

COMIC BOOK PRICE GUIDE

DIVERSES ÉTUDES SUR BD ET COMICS

 

N° 24

GRANDS ALBUMS FUTUROPOLIS (7)

ENCYCLO. DEI FUMETTI (10)

 

MAGAZINES :

SORRY (5)

HOP! (5)

EUREKA (7)

CHARLIE MENSUEL (12)

BD BULLE (2)

SCHTROUMPF

 

ALBUMS ITALIENS :

POPEYE

FELIX LE CAT

KNERR

MCMANUS

 

 

N° 25

CAHIERS DE LA BD (28 numéros)

LINUS (13)

EUREKA (14)

CALVO : CRICI CONTRE MATOU

 

ÉTUDES EN FORMAT POCHE SUR LA BD

 

N° 26

CHARLIE MENSUEL (10)

 

ALBUMS DE :

VOLINE

CROMWELL

FRANQUIN

DIRKS

PIM PAM POUM (2)

MACHEROT (4)

PELAZZA

FRANC (2)

MATTIOLI

TORRES

WASTERLAIN

BIARD

LELOUP

 

DIVERS ALBUMS PETIT FORMAT :

MAFALDA (4)

SEGAR

GOULD

DISNEY

BUSHMILLER

GRAY

 

FASCISCULES AGGIE (7)

 

NIMBUS

DIVERS MAGAZINES, dont COMICS, HAGA, LIRE, BÉDÉSUP

 

 

N° 27

MAGAZINES :

ZERO

ZINC

CENSURÉ

EUREKA

CHARLIE MENSUEL

NATIONAL LAMPOON

MAD

CANNIBALE

SORRY

POGO HOP!

 

COMPILATION L’ASSOCIATION 2000

 

4 ALBUMS DES ÉDITIONS MAGIC-STRIP

 

N° 28

REISER :ILS SONT MOCHES

CABU : JOURNAL DE CATHERINE

SAUVE QUI PEUT N° 14

CHARLIE MENSUEL

EUREKA

SORRY

LOTS IL MAGO (petit et grand format)

DIVERS COMICS (horreur, suspense, underground)

Magazine FRIGIDAIRE

 

N° 29

REVUES ET FASCICULES, dont

SORRY

SMALL WONDERS (FRAZETTA)

MCMANUS

BD FEEL

SAUVE QUE PEUT

IL MAGO

EUREKA

EXPLOIT COMIC

DOSSIER RUBE GOLDBERG

PROFILI

ACTUEL

GIFF-WIFF

NATIONAL LAMPOON

 

ALBUMS :

 

RIP KIRBY (2)

WATTERSON

O’HARE

JOE MATT

CLOWES (GHOST WORLD)

BITCHY BITCH EN VACANCES

BD EN ÉDITION ITALIENNE : DISNEY, CINO E FRANCO, LIL’ ABNER, TILLIE THE TOILER, BLONDIE

 

GIRLIE COLLECTIBLE (partiellement consacré à la BD)

ASSOULINE : HERGÉ

SADOUL : PANORAMA DE LA BD

 

N° 30

Important lot du MAMARONEK FALLS GUARDIAN

NOVELTY LIBRARY

BUVARDS BAVARDS

Album : PTICHE

BD INTERNATIONAL (3)

JOURNAL DE MICKEY 70ÈME ANNIVERSAIRE

A-51

ROBIN

LUCCA 90

ALMANACCO DI LINUS 1970

ÉTAT-CIVIL ENTREPRISE DE DÉSIR

IL MAGO (6 numéros petit et grand format)

 

ALBUMS :

BEN KATCHOR : LE JUIF DE NEW YORK

GASTON LA GAFFE (6)

LELOUP : YOKO TSUNO (2)

ILLICO S’EN MOQUE

FRANQUIN : TEMBO TABOU

FRANQUIN : QRN BRETELBURG

FRANQUIN : MAUVAISE TÊTE

FRANQUIN : PIRATES DU SILENCE

 

N° 31

GASTON LAGAFFE (3)

DIVERS MAGAZINES dont CHARLIE, IL MAGO, EUREKA, FLUIDE GACIAL, YETI, JUNIOR, ZERO, LE NOUVEAU CENSURÉ

 

Albums LUCKY LUKE (2)

 

N° 32

LA GAFFE

MACHEROT

POGO

FRANQUIN

LUCKY LUKE

IL MAGO

DIVERS COMICS UNDERGROUND

FASCICULE BRIGING UP FATHER

ÉTUDES ET REVUES SUR BD & CINÉMA

CHARLIE, etc.

 

 

 

 

 

 

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Une « bibliothèque intelligente » : en mémoire de Jean-Claude Glasser (1941-2005)

Olivier Eyquem : Hommage à un ami érudit

« C’est une bibliothèque intelligente« , me dit le vendeur. Un simple coup d’œil, mais doué de l’acuité du pro, lui avait suffi à émettre ce jugement incontestable.

La bibliothèque en question était celle de Jean-Claude Glasser, récemment disparu sans avoir pris la moindre disposition quand à la destination finale de ses milliers d’ouvrages. J’avais pris immédiatement contact avec sa famille pour éviter la dispersion du fonds Bandes dessinées. Avec l’accord de sa sœur, Annie, et de son beau-frère, Robert, je fis déposer au Musée de la BD d’Angoulême les 32 cartons où j’avais déposé, après inventaire, les trésors accumulés par J. C. au fil d’une trentaine d’années. Cette simple et banale manutention confirma amplement le diagnostic du revendeur. L’ensemble était d’une cohérence remarquable, bien que rayonnant à travers des époques et des champs narratifs et stylistiques très divers, de l’ère classique au punk, avec toutefois une préférence marquée pour le « family strip », genre qu’il vénérait depuis toujours et auquel il avait consacré des textes définitifs, d’une vertigineuse érudition et d’une clarté exemplaire.

La mise en cartons, effectuée dans le studio encore récemment habité par J. C., aurait pu prendre une tournure fastidieuse, et même légèrement morbide, si chaque livre, chaque revue que je prenais en main, ne m’était apparu porteur de vie, maillon d’une chaîne de savoirs, reflet de curiosités multiformes et indissociables. Et je savais que cette chaîne ne se briserait pas puisque ces centaines de titres trouveraient bientôt leur point de chute idéal au cœur du royaume de la BD. Rien ne serait perdu, sinon la parole à jamais silencieuse de mon vieux camarade, mais elle s’était faite tellement rare et discrète que seuls quelques intimes, se tendant un instant la main par mails et appels téléphoniques interposés, s’en apercevraient.

La BD, aussi conséquente fût-elle ne représentait cependant qu’un petit quart de la bibliothèque qui envahissait toute la surface de son studio du 15ème arrondissement, sans parler de la cave, où une bonne partie avait malheureusement commencé de moisir. Il y avait là – trop nombreux pour être cités – des romans noirs, des auteurs américains marginaux, des ouvrages historiques, politiques ou sociologiques parfois fort pointus, dont J. C. extrayait sans hésitation tout passage utile à son travail, des centaines d’exemplaires du Monde diplomatique, des cassettes d’émissions radiophoniques, de nombreuses études féministes, etc. Après avoir fini mon travail d’inventaire et d’empaquetage, je laissai opérer trois vautours qui en un après-midi se chargèrent de vider les rayonnages, tout en se répandant en commentaires vulgaires sur le peu d’intérêt de leurs rapines. Spectacle passablement écœurant, qui vous fait comprendre qu’une bibliothèque survit rarement à son possesseur et finit, elle aussi, bien souvent au fond d’un trou noir. Mais ceci est une autre histoire…

Ci-dessous le texte d’hommage que j’avais rédigé en 2005 à l’intention de la famille de Jean-Claude Glasser, et notamment de ses nièces, ainsi que qu’au nom de trois de ses plus proches amis :

EN SOUVENIR DE JEAN-CLAUDE

 

N’ayant qu’un goût modéré pour la rétrospection, je ne me serais pas risqué à égrener ces quelques souvenirs sans la pression amicale d’Annie Garrone, et si je n’avais décelé dans la famille de Jean-Claude une demande – peut-être le désir d’un autre éclairage sur celui qui nous a été si soudainement enlevé.

Ce n’est cependant sans scrupule que j’entreprends ce petit retour en arrière, sachant que je ne ferai que gratter la surface, et qu’il manquera à ces notes toutes les précisions et nuances que notre ami y aurait apportées. En écrivant cela, je mesure que je ne pourrai plus jamais appeler J. C. pour lui demander : « Te souviens-tu de…?  » ou « Mais à quand remonte… ? », questions auxquelles sa fabuleuse mémoire lui permettait de répondre instantanément et sans l’ombre d’une hésitation.

 

Pour commencer, je  chercherai à dire ce qui nous a réunis, Liliane, Bruno, J. C. et moi, ainsi qu’une petite poignée de jeunes étudiants désireux d’adhérer au PSU à l’automne 1961. C’est dans un hall de la Sorbonne que cette première rencontre se déroula, en présence d’un cadre de ce petit parti bien oublié, qui ne doit sa gloire toute relative qu’à la présence en son sein de Michel Rocard.

Je pense que le ferment premier de notre association fut une détestation commune pour le régime en place et la figure usée d’un Général que nous ne nous attendions certainement pas à voir un jour mythifié et sacralisé par la quasi-totalité de classe politique.

Quelques années avant cela, la guerre d’Algérie et son cortège de tortures avaient  réveillé une infime fraction de la jeunesse lycéenne (alors totalement dépolitisée). Cela avait laissé en nous des traces profondes : à 15-16 ans, nous avions ressenti la fracture en deux de la France, avec, d’un côté les tenants plus ou moins mous de la « manière forte » et, de l’autre, une petite frange de protestataires mus par une exigence morale basique, instinctive et viscérale. Nous n’avions pas la prétention d’être plus lucides ou mieux informés, plus efficaces ou plus agissants. Il n’y avait chez nous pas le moindre soupçon d’élitisme, et encore moins le désir de se faire connaître ou de se préparer une quelconque carrière politique. Notre conduite était de l’ordre du réflexe. Nous n’étions pas des doctrinaires, nous n’avions aucune culture ou formation « politique », au sens strict.

Mais bien d’autres motivations entraient en jeu. Je rappellerai seulement  que ce début des années soixante ressemblait furieusement… à la fin des sinistres années cinquante, bien plus qu’à ce qu’on nommerait les Sixties, en ne retenant d’elles que les Beatles, le yé-yé, le rock à la française, les soulèvements pionniers des étudiants américains contre la guerre du Vietnam et, finalement, mai 68.

C’est donc aussi pour dissiper cette grisaille, cette léthargie française, et parce qu’il nous fallait des perspectives d’avenir, que nous nous sommes retrouvés.

J’ai dit que nous n’avions aucune formation politique, mais il en était un qui se distinguait au sein de ce lot d’innocents : J. C., bien sûr, qui arrivait déjà avec un solide bagage théorique, une connaissance étendue du paysage politique du 20ème siècle, des grands  partis aux plus obscurs groupuscules. Personne n’aurait pu dire d’où il tirait ce savoir – une facette parmi d’autres de son infatigable curiosité et de sa culture encyclopédique. Chez tout autre que J. C., cela aurait légitimé la tentation du leadership, le désir d’en imposer ; chez lui, cette supériorité manifeste se traduisait par une vague commisération, des sourires discrets, comme pour signifier un renoncement définitif à corriger nos erreurs et nos naïvetés. Au-delà du « noyau dur » qui se constitua très vite autour de J. C., cette attitude fut à l’origine de bien des malentendus.

La plupart des gens eurent en effet du mal à comprendre que quelqu’un qui possède cette culture – je ne parle plus simplement de politique – ne cherche pas à l’exprimer à travers les voies institutionnelles, ne se soucie pas de laisser sa marque dans la société, par quelque biais que ce soit.

Nous, le « noyau dur », l’excusions – plus ou moins selon les jours -, sachant que c’était surtout un problème de timidité native, et espérions simplement que celle-ci finirait par se dissiper. En attendant cet heureux mais très improbable dénouement, nous veillions à le ménager en adoptant, selon nos personnalités un ton badin (Bruno, maître insurpassable dans ce registre), maternel/sororal (Liliane), etc. Cela marchait… ou presque, car il fallait, en réalité, mériter chaque jour la confiance et l’estime de notre copain et, bien souvent, le « remonter » vigoureusement comme on le faisait, à la manivelle, avec les premières voitures. Alain (frère aîné de Bruno, avec qui J. C. eut sans doute le maximum de complicité avant une brouille absurde) pourrait en témoigner et nous dire aussi qu’une fois le « moteur » lancé, J. C. devenait le plus communicatif, le plus passionné et le plus chaleureux des interlocuteurs.

Si je retiens surtout les aspects positifs de cette attitude de retrait systématique, ce n’est pas par désir d’enjolivement, ni parce que toute disparition provoque une pluie d’éloges d’une ampleur et d’une intensité inespérées du défunt. Non, je pense que J. C. a tiré profit, à sa façon, de ce retrait, quoi qu’il lui en ait coûté sur le plan pratique et relationnel.

Pourquoi? Parce que cette attitude s’accordait avec son goût profond pour ce qui échappe, ou s’efforce d’échapper, aux normes de la culture « noble » : en premier lieu la BD dont il deviendrait l’un des meilleurs exégètes, le cinéma américain, la Série Noire, et une certaine chanteuse à laquelle il chercha jusqu’au bout à nous convertir.

La plupart de ces domaines étaient alors en friches. L’enseignement du cinéma était confiné à une seule école, Hollywood était largement méprisé des étudiants, les ciné-clubs ne diffusaient que les classiques, les « illustrés » dormaient dans les greniers et n’avaient aucune valeur marchande ou culturelle. Cela rendait l’exploration de ces marges encore plus exaltante, puisque l’on pouvait s’y promener en toute liberté, sans avoir à se justifier, à condition d’accepter de passer pour d’aimables excentriques ou trublions. (Ce qui ne déplaisait pas à notre ami, fervent admirateur des très « destroy » Laurel et Hardy et des merveilleuses et fort inutiles inventions de Rube Goldberg.)

Ce fut une grande  époque de découvertes. J. C. et notre groupe (qu’avait rejoint France, une amie de Liliane) fréquentaient assidûment la cinémathèque, le cinéma Mac Mahon, le ciné-club Cinequanon que deux amis et moi programmions. On y côtoyait des accros de la pellicule et toute l’élite de la cinéphilie. Nous étions moins affamés, moins compétitifs du fait que l’amitié, le plaisir d’être ensemble et de partager les mêmes émotions artistiques étaient l’arrière-plan constant de nos descentes en apnée dans les salles obscures.

C’est sur ce mode que nous avons longtemps fonctionné. Le temps nous a ensuite plus ou moins dispersés, puis l’entrée dans la vie professionnelle, mais le « tissu conjonctif » a pu se récréer, de personne à personne, au gré des circonstances et au-delà des ellipses, et finalement, ce ton si particulier de nos échanges a survécu tant bien que mal à plusieurs décennies.

Je n’entrerai pas dans le détail de nos itinéraires – assez rectilignes et prévisibles, somme toute. Je dirai seulement que certaines des rencontres orchestrées entre J. C. et, notamment Marion Vidal, Marjorie Alessandrini ou l’éditeur Étienne Robial, lui ont permis de s’imposer enfin comme le brillant historien et analyste du genre qu’il était déjà dans sa modeste chambre d’étudiant de la rue des Écoles. Mieux encore, c’est là qu’il a pu faire parler à la fois sa passion et son érudition et amener par la richesse de ses textes nombre de gens à comprendre les ressorts esthétiques, narratifs et sociaux d’un art ignoré.

Avoir pu faire cela, fût-ce sur le tard, aura été, je pense, l’une de ses plus grandes  satisfactions. J. C. n’en a tiré, comme l’on pouvait s’y attendre, aucun bénéfice matériel ou social, et est resté le personnage incurablement modeste, persifleur et désenchanté que nous avions eu le privilège de découvrir à vingt ans.

 

 

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Gilbert Salachas se souvient…

(Première moisson)

Je me souviens des alertes pendant la guerre.

Je me souviens comme on avait peur.

Je me souviens de Laurel et Hardy, de Charlot et Buster Keaton et des chenapans de « Our gang ».

Je me souviens du « Tango des roses » et de « la Paloma ».

Je me souviens des buttes rouges, appellation fautive pour “square du chapeau rouge”.

Je me souviens de la bande de copains qui s’y retrouvait régulièrement.

Je mes souviens de l’affiche du film “La Belle et la Bête”, très belle, et de celle des confitures Bannier, très quelconque.

Je me souviens de Micheline Presle, Fernand Gravey, Raymond Rouleau.

Je me souviens de Ginette Leclerc, de Viviane Romance, de Mireille Balin et de Colette Darfeuil.

Je me souviens du cinéma « Le Béarn » au Pré-Saint-Gervais, qui évoquait la province comme dans la chanson de Charles Trénet “Mon vieux ciné”.

Je me souviens des lithinés du docteur Gustin et de la Jouvence de l’Abbé Souris.

Je me souviens de Dorothy Lamour, la femme la plus belle du monde.

Je me souviens de Charles Rigoulot, l’homme le plus fort du monde.

Je me souviens d’Ava Gardner, le plus bel animal du monde.

(Ava, dans LES TUEURS, avec Edmond O’Brien)

Je me souviens de Lauren Bacall, “The Look”.

Je me souviens de Frank Sinatra “The Voice”.

Je me souviens de la rue David d’Angers que l’on remontait en vélo, accroché à l’arrière des camions.

Je me souviens de la saison des billes, des calots en acier, des agates de verre coloré.

Je me souviens du Lycée Rollin  rebaptisé Jacques Decour en hommage à un professeur d’Allemand résistant et fusillé qui s’appelait Daniel Decourdemanche.

Je me souviens des « beaux dimanche »s que chantait Georges Ulmer qui chantait aussi « Un monsieur attendait », « J’ai bu », etc.

Je me souviens du moût de raisin, des bananes séchées, des gâteaux vitaminés et de la phrase en faux latin : “Sumpti domestica portavit legato vita minae” et on ajoutait “alacrem eorum”.

Je me souviens de la rue François Pinton, fausse impasse avec deux échappées par un tunnel et par une volée d’escaliers.

Je me souviens d’André, « le chausseur sachant chausser » et du bonhomme Nicolas avec un éventail de bouteilles à chaque main.

Je me souviens de Rellys dans « Narcisse ».

Je me souviens de Danny Kaye, de « Civilisation », des Andrews Sisters, plutôt tartes, d’Ella Fitzgerald, de « Cow-boy Boogie ».

Je me souviens des petites villas du quartier de la Mouzaïa et des carrières d’Amérique.

(à suivre)

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